Les films d’Alfred Hitchcock ont marqué l’histoire du cinéma en raison de leur originalité, leur suspense et leur maîtrise technique. Mais, en regardant de plus près, on peut se rendre compte que les femmes y sont souvent présentées de manière complexe et ambivalente.
Les femmes comme objet de désir
Dans de nombreux films d’Hitchcock, les femmes sont présentées comme des objets de désir pour les personnages masculins. Le réalisateur a fréquemment choisi des actrices blondes, sophistiquées et belles pour incarner ces personnages. Grace Kelly, Tippi Hedren, Eva Marie Saint ou encore Ingrid Bergman font partie de ses muses. Ces femmes représentent une certaine idéalisation de la beauté féminine et de la sophistication.
La figure de la mère castratrice
Hitchcock a également habituellement représenté les mères de manière épouvantable et castratrice. Dans Psychose, par exemple, la mère de Norman Bates est un personnage inquiétant qui influe sur la psychologie du personnage principal. Dans Fenêtre sur cour, la mère de la voisine est une figure autoritaire qui empêche sa fille de vivre sa vie comme elle l’entend.
Les femmes en danger
Dans les films d’Hitchcock, les femmes sont souvent en danger, que ce soit à cause de personnages masculins menaçants ou de forces extérieures. Dans Les Oiseaux, par exemple, Tippi Hedren est attaquée par des oiseaux. Dans Sueurs froides, Kim Novak est traquée par James Stewart, le personnage principal, qui veut la transformer en une autre femme.
Le pouvoir précaire des femmes
Bien que certaines femmes dans les films d’Hitchcock puissent avoir un certain pouvoir sur les hommes, ce pouvoir est souvent limité et précaire. Dans Les Enchaînés, Ingrid Bergman joue une espionne qui est utilisée comme appât par Cary Grant. Dans La Mort aux trousses, Eva Marie Saint est également utilisée comme appât, bien qu’elle finisse par tomber amoureuse de Cary Grant.
La fascination pour l’univers féminin
Malgré les aspects controversés de la représentation des femmes dans les films d’Hitchcock, il est indéniable que le réalisateur avait une certaine fascination pour l’univers féminin. Les personnages féminins dans ses films sont sublimées par la photographie millimétrée de l’objectif.